OPS Congo

Extraits de « Corsaire de la République » par le Colonel R. Denard avec la collaboration de Georges FLEURY.

 Retour au Congo 1965 – 1967


 

Naïvement, j’avais espéré qu’après la fin du Katanga, les forces de l’ONU qui avaient mandat pour rester au Congo jusqu’ au 30 juin 1964, imposeraient facilement la paix. Il n’en a rien été. Le pays que je retrouve est une chaudière emballée près d’exploser. Une nouvelle rébellion l’a ensanglanté : celle des Simbas, adeptes de Pierre Mulélé, créateur d’une secte baptisée Anti-Immaculée Conception. Ce fanatique antireligieux a baptisé ses guerriers à tour de bras avec une eau magique qui, comme aux premiers mois de la décolonisation, doit les rendre invulnérables aux balles. Il a ordonné des viols et des meurtres collectifs, a encouragé ses hommes à revenir aux coutumes anthropophagiques…


Journal de Marche du 1er Choc

Malgré un grand nombre d’articles et de livres, de nombreux anciens du 1er Choc n’ont pas vraiment retrouvé ce qu’ils avaient vécu au Congo. Certains ont écrit n’importe quoi sur ce sujet.

Dans un souci d’honnêteté intellectuelle, à partir de leurs souvenirs, de quelques photos et de documents retrouvés dans les malles du « Vieux », ils ont essayé de comprendre ce qu’ils avaient fait, en espérant être le plus près possible de la vérité.Ils ont écrit « Commentaires autour du Journal de Marche du 1er Choc ».

Ce n’est pas pour dire qu’ils étaient les plus beaux et les plus courageux, mais simplement pour témoigner. Tout lecteur de ce document, qui aurait des informations complémentaires ou des mises au point à faire sera le bienvenu. Pour cela qu’il contacte le bureau d’OPN.

Congo 1964-1965 – Récits de J.P. SONCK

JP Sonck est né près de la base militaire de Kamina a Katanga, ce qui explique sa passion pour l’armée et l’aviation. Il a écrit des articles sur la gendarmerie katangaise dans les revues “Raids” et “Fire” et des articles sur les aviations katangaises et congolaises dans les revues “Avions” et “Contact”.

L’appui aérien aux opérations de reconquête

Echec à l’Armée Populaire de Libération

Le Groupe COBRA dans la Ruzizi

Baroud pour une autre vie de Pierre CHASSIN

Qu’est-ce qui peut pousser un Parisien de dix-neuf ans à prendre partie, les armes à la main pour l’Algérie française? Pour quelles raisons un étudiant, diplômé de Sciences Po, peut-il abandonner la préparation de l’ENA pour s’engager comme volontaire dans le Congo de Tschombé sous la bannière de Bob Denard ? Chassin, fils d’un des protagonistes du mai 1958, le général d’armée aérienne Lionel Chassin, retrace son itinéraire, celui d’un “enfant de 58” à travers les événements d’Algérie et les convulsions de l’Afrique nouvellement indépendante. Le drame de I’OAS, la reconquête de la Province orientale du Congo aux mains des insurgés marxistes, les parachutages au Katanga, les combats dans le Kivu contre les rebelles commandés par Laurent Kabila et encadrés par les Cubains de Che Guevara sont les étapes d’un parcours qui l’amène à se refugier sur l’Océan. Premier Français à traverser l’Atlantique sud en solitaire sur un voilier de 7 mètres, Il bourlingue en Amérique du sud jusqu’au moment où ses cicatrices moins douloureuses, il peut songer enfin à regagner la France. Il nous livre ici un récit autobiographique et véridique.

La révolte des mercenaires

Durant l’été 1967, la presse internationale suit les rebondissements des événements militaires en République Démocratique du Congo (RDC) : les combattants de Bob Denard ou Jean Schramme se soulèvent contre leur employeur, le général et président Mobutu. Ils tiennent tête pendant plusieurs mois à l’Armée Nationale Congolaise (ANC) dans la région de Bukavu.

Bob DENARD Parle

Lettre ouverte du Colonel, publiée le 22 octobre 1967 dans le magazine Belge “Le Patriote Illustré”, après son retour du Congo.

Mémoires de J-C LAPONTERIQUE

Ancien du 11ème DBPC, j’avais décidé de rejoindre Bob DENARD fin-février 1965. Le temps de faire les papiers, les piqûres, etc., et j’ai pris la destination du Congo le 23 Mars 1965. Je suis arrivé à PAULIS 3 jours après, présenté au Commandant DENARD, alors commandant du 1er Choc. Après quelques entrainements avec tous les nouveaux, 1ère grande opération le 7 Avril : WAMBA comme mitrailleur sur jeep. Pour toutes les autres opérations, j’étais à la voltige commandée par Roger B. J’avais 22 ans. Avec le 1er Choc, j’ai participé à la libération du Nord-est du Congo face à la rébellion communiste. J’ai quitté le Congo à la mi-novembre 1965 avec une pensée à tous mes camarades morts sur cette terre. Amicalement. Lapont.

A la mémoire du Colonel Denard
et des hommes qui ont servi sous ses ordres

A la mémoire du Colonel Denard
et des hommes qui ont servi sous ses ordres

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